Eugénie et Garance, l'aventure des couches lavables
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" Globalement notre démarche ZD a démarré lors de l’arrivée de notre premier enfant, Faustine, il y a presque trois ans. La quantité de cotons utilisés pour le change nous a incité assez rapidement à passer sur des lingettes lavables. Au cours de ma deuxième grossesse, l’envie de faire un pas supplémentaire est apparue : Pourquoi ne pas essayer les couches lavables?! Aux trois mois de Garance, je me suis lancée. "
Eugénie s'est longuement informée sur les différents modèles de couches lavables, et a ensuite investi dans un lot de couches lavables neuves dans un premier temps, complété par la suite avec un lot acheté d'occasion.
"Aujourd'hui j'ai donc à peu près 35 couches, ce qui me permet de tourner à 2 lessives par semaine, à raison de 5 couches par jour. L'assistante maternelle qui garde mes enfants a accepté d'utiliser ces couches lavables. C'est une chance car je crois savoir que ce n'est pas toujours le cas. Tous les jours je lui apporte 3 couches, qu'elle me rend en fin de journée dans un sac de transport dédié. Si ce n'était pas le cas, j'imagine que je pourrais me contenter d'une quinzaine de couches. "
"J'ai mis un peu de temps à trouver la bonne routine de lavage. Aujourd'hui, je rince les couches à l'eau une fois qu'elles sont souillées, et je lave au savon de Marseille si besoin. Le plus gros des selles est éliminé grâce une feuille de papier biodégradable que l'on place dans la couche sous les fesses de l'enfant. Je lave les couches à 40°C, et ce qu'on appelle les "inserts" à 60° en programme synthétique. En été je mets tout ça à sécher au soleil. Le soleil a l'avantage de faire disparaître des tâches récalcitrantes au lavage. "
Le bilan
"Aujourd'hui les couches lavables font partie de notre quotidien, sauf pour la nuit ou nous sommes revenus aux couches jetables. Tant pis si on utilise des couches jetables de temps en temps, l'essentiel est de contribuer à la hauteur de ce qu'on peut à la réduction de ses déchets. Pour se motiver, on note dans un cahier le nombre de couches lavées, et donc pas jetées. Cela permet de se rendre compte concrètement ce qu'on y gagne, pour la planète et pour soi. Je ne me vois pas repasser aux couches jetables, d'autant plus que ces couches lavables sont tellement plus jolies !"
Un grand merci à Eugénie pour sa disponibilité et son retour d'expérience.
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