Des mesures antigaspi à l'école
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Des assiettes passées au crible
Au Plessis-Bouchard, en étroite coordination avec les équipes des services techniques de la commune mais également l’équipe d’animation et le personnel de cantine, le Syndicat Emeraude a mis en place une campagne de pesées sur une semaine en février.
Une première étape qui a permis à Juliette et Manon Chevalier, stagiaire d’Emeraude, de quantifier les aliments gaspillés.
Le restaurant, qui reçoit près de 448 convives par repas, gaspillerait 89,96 grammes de denrées par personne et par repas. Soit l’équivalent de 91 repas chaque jour, soit 10 tonnes de biodéchets par an ! Et pourtant, le restaurant scolaire buccardésien affiche de très bons chiffres puisque la moyenne nationale affiche 121g, soit 26% de perte en plus !
Place à l’action !
Le plan d’action de lutte contre le gaspillage alimentaire est déjà bien engagé. Cela passe déjà par la qualité des produits, puisque le restaurant
affiche un menu savoureux, avec des plats élaborés sur place, des produits variés et en respect de la loi Egalim de 2018 . Pour aller plus loin encore, le Syndicat Emeraude propose 14 actions en étroite collaboration avec les acteurs associés, parmi lesquelles :
- Replacer l’enfant au coeur du dispositif Et si c’était l’enfant, premier concerné, qui devait intervenir dans cette grande aventure ? Lors des pesées, les équipes ont bien noté l’engouement des petites bouches, intriguées par ces quantités de nourriture pesées.
Dans certains établissements, les enfants y sont tellement investis qu’ils peuvent participer à l’élaboration des repas, visiter les cuisines, goûter des légumes en « avant-première »…
Le compostage scolaire, évidemment !
L’une des mesures phares du dispositif réside dans la mise en place d’un site de compostage, afin de valoriser ce qui, malgré toutes les mesures mises en place, pourrait être dévié des ordures ménagères et composté. Cette part de biodéchets représente tout de même 35% des denrées gaspillées.
Et pour la suite ?
La commune pourra mettre en oeuvre certaines de ces actions au sein de son restaurant. Une fois la mécanique bien rodée, Juliette pourra proposer une seconde semaine de pesées afin d’en constater l’évolution, et d’ajuster la méthode au besoin. Ce dispositif devrait ensuite être élargi à tous les établissements scolaires en ayant fait la demande.