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Mon beau sapin, roi des forêts

Décembre. derrière ces huit petites lettres se cache un mois plein de frénésie, de magie.
Ce mois qu’attendent avec impatience les enfants, « combien de dodos avant le Père Noël ? ». Un mois qui est parallèlement synonyme de dépenses pour les adultes. Pour le seul mois de décembre, la consommation générale d’un foyer augmente de 20%. C’est le mois des dépenses, des repas festifs, des tenues à paillettes et des (trop ?) nombreux cadeaux à déposer au pied du traditionnel sapin de Noël.

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Un Noël sans sapin, ce ne serait pas vraiment Noël ! Mais alors… naturel ou artificiel, telle est la question ! En 2021, 6.6 millions de sapins ont été vendus, dont 89% de sapins naturels ! Si le conifère se préfère au naturel, qu’en est-il de son empreinte carbone ? Voici un petit comparatif à prendre en compte avant de se ruer en magasin pour acquérir son précieux ornement. 

Naturel versus artificiel, la bataille est lancée !

Le sapin artificiel 

Bien plus économique, le sapin artificiel trouve grâce aux yeux de ses acquéreurs ; il évite d’acheter chaque année un sapin fraîchement découpé, qui, quelques semaines plus tard, sera symboliquement déshabillé de ses jolies décorations et « jeté » avec ses confrères. Un geste fort de cette consommation accrue du mois de décembre. Ainsi, certains foyers font l’acquisition d’un sapin plus durable, que l’on conserve d’une année sur l’autre. Pourtant, le sapin artificiel n’est écologique que s’il est conservé plus d’une quinzaine d’années ! Et selon les chiffres, les Français garderaient leur sapin artificiel… en moyenne 3 ans ! 

Les conseils pour ceux qui souhaitent acquérir un sapin artificiel : choisir un sapin qui a été fabriqué localement (exit le « Made in China » qui a traversé le monde avant d’arriver à la maison), sans artifice, type fausse neige de Noël, et de bonne qualité afin de perdurer au fil des années. On conserve avec soin son sapin d’une année sur l’autre, afin d’alléger pour de bon son empreinte carbone ! 

Le sapin naturel 

Acheter un sapin naturel, c’est se délecter de choisir celui qui ornera fièrement le salon, c’est apprécier son odeur véritable un mois durant, et faire perdurer la tradition au fil des ans.  Acheter un sapin naturel, c’est aussi préserver la planète, puisqu’un sapin pousse entre 5 et 10ans avant d’être coupé, et absorbe ainsi entre 3 et 7 kg de CO2 durant ces années ! 

Pour ceux de la team « naturel », voici quelques conseils pour limiter son empreinte carbone : acheter un sapin Français (les régions productrices de conifères sont le Morvan, le Jura, le Poitou et la Bourgogne), et faire en sorte qu’il soit ensuite composté. Pour cela, favoriser les points de collecte organisés dans sa ville (se référer au site internet de sa commune), ou l’apporter en déchèterie. Et enfin, bannir les intrants nocifs, type neige artificielle et autres produits chimiques, qui annuleraient la possibilité de le composter. 

Et les autres alternatives alors ? 

Qu’il soit naturel ou artificiel, le choix du sapin doit être raisonné. Il peut aussi trouver son mentor écologique, puisque certaines alternatives permettent d’avoir une empreinte carbone vierge, parmi lesquelles : la location d’un sapin en pot, la création de sapin en palettes ou matériaux de récup’. Et enfin, quel que soit le choix que vous faites côté sapin, l’important est aussi de modérer la décoration qui va l’agrémenter. L’idée est de profiter de celle qu’on a déjà chez soi, et de ne pas se faire influencer par les diktats de la grande distribution. Pari relevé pour cette année ?  

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