Rencontre avec Jean-Christophe Jacquet, Responsable du pôle pré-collecte
Publié le
La pré-collecte : le maillon indispensable de la chaîne
Le terme « pré-collecte » fait référence à tout ce qui concerne la gestion des bornes enterrées et des bacs roulants au sein des résidences.
Jean-Christophe et son équipe interviennent dans la majorité des cas en amont de la construction de logements collectifs sur le territoire. Leur mission : anticiper toutes les problématiques liées à la gestion des déchets avant que les logements ne soient livrés.
En lien avec les promoteurs immobiliers et les services municipaux, ils étudient les permis de construire et jouent un rôle consultatif.
Les agents du Pôle pré-collecte font des préconisations quant aux futures implantations de bornes enterrées. Ils réalisent une analyse des voiries et des dispositions anti-stationnement afin de garantir une accessibilité au camion de collecte.
Les bornes nécessitent de l’entretien et de la maintenance : le Pôle pré-collecte constitue l’interlocuteur privilégié des bailleurs et des gardiens d’immeuble qui le contactent en cas de dysfonctionnement. Une mission de taille car le Syndicat Emeraude compte, à ce jour, plus de 2 000 bornes implantées sur son territoire.
Nous effectuons le relais entre l’utilisateur et la maintenance, nous nous rendons régulièrement sur le terrain.
Pour les résidences munies de bacs roulants, Jean-Christophe et son équipe procèdent au calcul de la dotation théorique en bacs afin de pouvoir déterminer la surface de stockage nécessaire et déterminent une aire de présentation, facilement accessible pour le camion de collecte.
Ils ont également pour mission de réaliser un inventaire détaillé de l’ensemble des bacs sur roues en service, un travail rigoureux et nécessaire qui leur demande de se déplacer fréquemment sur le territoire.
Pas de place pour la monotonie !
Très souvent sollicité pour intervenir sur le terrain, Jean-Christophe apprécie la diversité de ses missions et le fait de ne pas être « enfermé » dans un bureau.
Ses missions, qui allient dossiers techniques et actions de terrain, lui permettent d’être en contact avec de nombreux interlocuteurs.
Le côté « imprévisible » et varié du métier l’anime, chaque situation est nouvelle et différente.
On n’est pas dans une simple application de protocole, il faut s’adapter, réfléchir et être proactif.